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juin 27, 2025 4 minutes à lire
Avez-vous envie de transmettre votre passion culinaire ? Donner des cours de cuisine est une idée séduisante, d’autant plus qu’il s’agit d’une activité à la fois enrichissante et accessible. Toutefois, pour exercer légalement, il est impératif de choisir un statut juridique adapté. Ce choix conditionne non seulement votre encadrement fiscal et social, mais aussi votre capacité à développer cette activité. Voici un tour d’horizon des statuts les plus appropriés pour enseigner la cuisine, que vous soyez en phase de démarrage ou en pleine expansion.
Pour débuter une activité indépendante comme les cours de cuisine, le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) reste la solution la plus prisée. Cette formule convient parfaitement si vous lancez votre projet à petite échelle ou souhaitez tester sa viabilité sans lourdeurs administratives.
D’ailleurs, si vous cherchez à proposer vos services de manière flexible ou à trouver vos premiers élèves, vous pouvez vous référer aux références mises en avant sur la page de chefs de Superprof. La plateforme se distingue notamment par sa facilité à mettre en relation enseignants et apprenants.
Si la micro-entreprise est le statut le plus courant pour donner des cours de cuisine, c’est en raison des avantages remarquables qu’il propose :
Capital non requis : aucun apport financier obligatoire ;
Simplicité administrative : possibilité de faire une inscription en ligne ;
Souplesse : cumul possible avec une activité salariée, étudiante ou retraitée.
Ces différents atouts vous permettent de gagner du temps et de lancer facilement votre activité. De plus, vous êtes épargné de l’obligation de tenir une comptabilité détaillée. Une déclaration mensuelle ou trimestrielle de votre chiffre d’affaires suffit pour éviter les problèmes juridiques.
Malgré sa simplicité, le statut de micro-entreprise impose de respecter un plafond de chiffres d’affaires annuel fixé à 77 700 euros. Si éventuellement, vous dépassez cette limite, vous devrez changer de statut. Il faut souligner que cela implique des obligations comptables plus lourdes. De plus, tous les frais liés au déplacement, au matériel pédagogique et aux ingrédients restent à votre charge. Vous ne pouvez donc pas déduire ces charges réelles de votre chiffre d’affaires.
Avec l’imposition qui est directement faite sur votre revenu personnel, il peut vous être difficile d’avoir des économies propres. Par ailleurs, le statut d’auto-entrepreneur ne permet pas de récupérer la TVA sur les achats. On précise également que la couverture sociale proposée est plus limitée que celle d’un régime classique.
Vous pouvez aussi exercer votre activité de cours de cuisine sous le statut d’entreprise individuelle. Avec cette forme juridique, l’activité est juridiquement rattachée à votre personne. Autrement dit, toutes les actions de l’entreprise seront considérées comme faites en votre propre nom. Ce statut est parfait si vous recherchez une alternative offrant des prérogatives qui vont au-delà de celles de la micro-entreprise sans toutefois créer de société.
En choisissant l’entreprise individuelle, vous n’avez pas besoin de réunir une importante somme d’argent pour lancer votre activité, car aucun capital minimum ne vous est exigé. De plus, vous n’êtes pas contraint de respecter un plafond de chiffres d’affaires.
Votre volume d’activités peut aller au-delà de celui exigé en micro-entreprise. Par ailleurs, ce statut vous laisse la liberté d’employer du personnel et de choisir l’impôt sur les sociétés si l’activité le justifie. Vous bénéficiez également d’un régime d’imposition qui vous permet de déduire toutes les charges réelles :
Dépenses en communication ;
Frais de déplacement ;
Location de locaux ;
Achat d’ingrédients.
Cela vous sera d’un grand soulagement si vous deviez faire face à des charges importantes.
En raison de l’absence de plafond de chiffre d’affaires, la gestion de la comptabilité en entreprise individuelle est exigeante. Vous devez déclarer l’ensemble de vos charges et recettes puis établir un bilan annuel.
Il faut souligner que ces opérations comptables nécessitent un minimum de compétences. Vous devriez alors faire appel à un professionnel si vous ne pouvez pas les faire seul ; ce qui représente des dépenses supplémentaires.
De plus, avec ce statut, vous bénéficiez d’une protection sociale différente de celle des salariés, car vous êtes soumis au régime des travailleurs non-salariés. Par conséquent, vos cotisations sont calculées sur les bénéfices réalisés.
Vos couvertures peuvent être aussi limitées, notamment en cas d’arrêt maladie. Cette forme juridique, bien qu’elle garantisse la protection de votre patrimoine personnel, vous oblige parfois à fournir des garanties au moment de prendre des engagements financiers ou des prêts.
Le meilleur statut pour donner vos cours de cuisine si vous avez un projet de grande envergure est de créer une société. Cependant, pour votre structure, vous avez le choix entre deux formes juridiques : la SARL et la SAS.
Avec la SAS, la TVA est appliquée dès le premier euro. Le taux global des charges sociales est de 45 % du revenu brut, ce qui peut peser sur la trésorerie s’il s’agit d’une jeune société. Néanmoins, c’est un statut qui offre :
La possibilité de récupérer la TVA sur les dépenses ;
La liberté de fixer les règles d’organisation dans les statuts ;
Une protection efficace de la trésorerie.
De plus, en tant que président de la société, vous bénéficiez d’une couverture sociale plus large que celle des travailleurs non-salariés, car vous êtes affilié au régime général de la sécurité sociale. Avec l’impôt sur les sociétés comme régime fiscal, il y a une vraie démarcation entre votre rémunération et les revenus de la structure.
Tout comme pour la SAS, les revenus de votre structure seront soumis à l’impôt sur les sociétés. De plus, la TVA est appliquée dès le premier euro, sans oublier que vous devez faire un dépôt annuel des comptes et avoir une comptabilité complète. Les cotisations sociales sont également un peu élevées, même si elles sont à ce niveau de l’ordre de 35 % du revenu net.
On précise aussi que comparativement au président d’une SAS, le gérant majoritaire d’une SARL bénéficie d’une couverture moins complète et de charges sociales plus faibles en raison de son statut de travailleur non-salarié. Malgré tous ces points faibles, il faut souligner que la SARL est une alternative plus encadrée juridiquement. Elle garantit stabilité et fiabilité de votre activité. Vous pouvez aussi répartir les bénéfices entre associés en fonction de l’apport de chacun.